La Révolte... (55-58)
- Le 06/09/2025
"Tu crois quand même pas qu'on va se faire des papouilles sous la douche!"
Le Maître de guerre
55
Paschic se concentre pour ne pas sombrer… Que sait-il ? Il sait que, quoi que dise le Dom, le problème, ce n’est pas le gouvernement, l’inflation ou mille autres choses, mais l’ego du Dom lui-même ! Il n’est pas possible de perdre ses inquiétudes, sans se séparer de sa volonté de dominer ! C’est elle qui rive l’anxiété et la vie est bien faite pour se développer spirituellement !
Chacun veut se libérer, sentir un attrait à son existence, mais on ne fait qu’accuser l’autre de nous empêcher d’atteindre ce but ! On voit la solution à l’extérieur de nous, alors qu’elle est essentiellement en notre possession ! Comment guérir de sa peur et se montrer disponible à la différence ? Comment transmettre sa paix, en gardant ses forces ? Qu’est-ce qui peut donner le sentiment de la sécurité ? Ce n’est pas l’argent, car nos craintes n’ont pas de fondements, mais elles viennent de nos blessures, de la fragilité de nos personnes ! Elles sont irrationnelles et pourtant destructrices !
Mais Paschic, dans la « grotte » de la Machine, ne peut pas s’expliquer ! Les Doms sont tellement effrayés autour de lui qu’ils sont sourds et haineux ! Déjà la plupart d’entre eux ne sont pas prêts à reconnaître leurs peurs ! Ils sont persuadés d’être parfaitement maîtres d’eux-mêmes, pleinement lucides, car c’est une attitude défensive, qui préserve l’amour-propre ! Il n’est pas question de déchoir, d’avoir l’impression de se rabaisser ! Tout plutôt que d’être humilié ! On a sa dignité, voire son rang, à protéger ! Et cette multitude est perdue et s’agresse !
Pourtant, c’est sans issue ! Paschic se concentre et il devient comme un œuf d’or, sous le flot grondant ! Le Cube n’est fait que de conventions et de haine, de poses et d’hostilité ! C’est un théâtre méprisant ! On n’a pas la solution pour être à l’aise, mais on fait comme si ! C’est la partie artificielle, où l’on ne prend aucun risque et on voudrait tout de même des hommages, être salué pour son mérite ou son courage, tandis qu’on n’obéit qu’à des codes !
Comment s’attendre à une vérité, une assurance, alors qu’on ne cherche pas ? Comment croire, quand on ne quitte pas sa sécurité ?
A côté de ce « spectacle » de bienséances, il y a les « gardiens ou gardiennes » ! C’est-à-dire tous ceux qui haïssent et veulent détruire, dès que la différence apparaît et que le « troupeau » semble menacé ! Non seulement ils sont aveugles, mais en plus ils refusent toute lumière ! La peur les dresse sur leurs ergots, mais aussi ils défendent leurs privilèges, leur position sociale forte ou leurs prétentions, car même certains d’entre eux sont des misérables, des sans-grades ! Mais on peut avoir le sentiment du pouvoir, en étant marginal, en faisant impression auprès du bourgeois, par sa tenue débraillée et des manières de clochard ! Bien que sous la guenille, l’ego ou la domination se trouvent au chaud et s’enkystent !
Que de haine Paschic ne doit-il pas affronter, simplement à cause de son détachement, de sa quasi indifférence, face au pouvoir du Dom, à sa demande de reconnaissance ! Le Dom croit toujours que c’est sa personne la solution ! que c’est son statut qui va le rendre heureux ! Qu’est-ce que Paschic en a affaire ? Lui, il connaît la beauté et son infini et le mérite du Dom, sa réussite le fait bien rigoler !
Si encore celle-ci guérissait la peur, mais il n’en est rien ! C’est le Dom qui est immature et qui ne sait même pas où il est ! Paschic soudain reprend conscience de la richesse de la beauté… Il croyait en être assez familier, mais de nouveau il est touché par son immensité ! C’est comme si son esprit passait un palier supplémentaire ! Cela va de pair avec les forces acquises, car nul ne pourrait résister à l’infini ! Il est accueilli à mesure que soi-même on est plus fort, qu’on a les ailes plus grandes ! Et là encore, on est frappé par sa nouvelle ampleur et par la conscience qu’on est encore loin d’en voir beaucoup, mais juste un petit bout !
Mais cela suffit, pour que l’être soit rempli de lumière, tellement qu’elle se dégage à l’extérieur, qu’elle est perceptible et renversante pour l’autre, de sorte que le Dom en est étonné, désorienté, abasourdi, car on lui montre un tout autre univers, dont il n’a même pas idée !
Ainsi, d’un coup, Paschic fait exploser la grotte de la Machine ! Sa lumière chasse tous les Doms, tel un tsunami ! Les gardes de la Machine et elle-même sont pulvérisés ! Car l’éclat de Dieu est si fort qu’il est insoutenable pour un Dom ! Une vérité s’impose : les Doms ne verront pas Dieu !
A côté, il ne reste que les amis de Paschic, qui sont tremblants, mais sauvés, car de bonne volonté !
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La petite troupe a une nouvelle fois échappé à l’emprise de la Machine, mais elle n’a pas le temps de se réjouir, car on s’aperçoit que Propre ne suit pas, qu’elle a disparu ! On cherche et on découvre une Dom agitée, qui fait des signes ! « Qu’est-ce qui se passe ? lui demande-t-on.
_ Comment ça qu’est-ce qui s’ passe ? Mais le malheur est partout dans le monde ! La souffrance est à son apogée et vous m’ demandez c’ qui n’ va pas ! Ah ! Ah ! »
La Dom semble hystérique et son faux rire a quelque chose de dément ! « Vous n’auriez pas vu une jeune fille, yeux verts, chevelure blonde, avec de délicieuses taches de rousseur ? questionne Paschic, qui garde son calme.
_ Bien sûr que j’ l’ai vue ! Et j’ai tout d’ suite informée la p’tite de la gravité, de l’urgence de la situation ! Elle en a été touchée, pas comme vous apparemment !
_ Et où est-elle à présent ?
_ Mais elle est entrée dans ma maison ! »
Ce n’est qu’à cet instant que la troupe s’aperçoit que la Dom est bien sur le perron d’une maison, qui a la particularité d’être roulante ! « Eh oui ! reprend la Dom, avec cette maison j’enrôle du monde, pour aller sauver les malheureux !
_ Donc, la jeune fille, nommé Propre, est dans cette maison ! poursuit Paschic. Vous pouvez aller la chercher ?
_ Eh ! C’est qu’ c’est une maison un peu spéciale ! C’est moi qui l’ai conçue ! On n’y entre et on n’y sort pas comme ça !
_ Qu’est-ce que vous voulez dire ?
_ Écoutez, je sensibilise, j’ recrute , mais je ne force personne ! Si vous voulez récupérer la p’tite, faut y aller vous-même ! Eh ! Eh !
_ Tout ça est bien étrange ! fait Marié.
_ N’importe faut récupérer Propre ! réplique Mécano.
_ J’ vous dis qu’elle est convaincue ! coupe la Dom. Elle ressortira pas comme ça !
_ J’ y vais ! » dit Paschic.
Il passe devant la Dom, qui le regarde d’un air goguenard, et entre dans la maison… Il y a d’abord une grande pièce avec des miroirs… Paschic s’y voit en même temps qu’il entend des voix, qui lui disent : « T’es un nanti ! un nanti inutile ! », « Ça va ? La santé est bonne ? Pas faim ? J’ l’aurais parié ! », « Et tu dis que t’es pour la justice ? que tu veux faire le bien ? que tu aimes Dieu ! Pfff ! Laisse-moi rigoler ! », « Engage-toi ! Bats-toi ! Remue-toi ! Bon sang ! », « T’es rien, t’es qu’un minable ! »
Les voix continuent sur le même thème et Paschic passe toujours devant les miroirs, mais apparaît une ouverture, qui conduit dans une autre pièce tout aussi grande ! Cependant, aux murs ce sont des images, qui montrent toute la souffrance humaine : des enfants affamés ou pleurant sous les bombes ! des habitants près de leur maison en ruines, des femmes battues, des vieux derrière des barbelés, puis des animaux massacrés, etc. !
C’est une surenchère de malheurs et de violences, avec des messages lumineux au-dessus : « Que fais-tu ? Rien ! », « N’as-tu pas honte ? », « Bouge-toi ! » Paschic avale sa salive : il aurait moins d’expériences, il perdrait la tête ! Mais il connaît ce chemin, pour l’avoir emprunté, à ses dépens ! Il sait où ça mène et comment agit la dépression, qui fait qu’on se sent bon à rien ! Et comment elle peut créer la panique et l’angoisse, face à l’horreur !
La suite, Paschic la pressent ! On doit entrer dans la pièce surmenage, où on dépasse ses forces, où on est broyé ! où on ne sait plus où on est ! quand on ne connaît plus la paix ! où même l’envie de suicide peut apparaître ! « Là, on devient enfin utile ! » songe ironiquement Paschic !
Effectivement, il est maintenant devant un couloir sombre et il appelle : « Propre ! Propre ! », mais il ne reçoit aucune réponse ! Il faut y aller et Paschic reçoit les murs du couloir qui l’écrasent ! C’était prévu ! Il étouffe, serre les dents, résiste de toutes ses forces, en gardant la tête froide et c’est ce qui le sauve, car il finit par déboucher sur un sol jonché de corps ! Là gisent tous ceux qui se sont épuisés pour la bonne cause ! Ils ne sont plus que des lambeaux d’êtres ! Ils ne peuvent plus se mettre debout !
« Propre ! Propre ! C’est moi, Paschic ! Allez viens, je suis venu te chercher ! » Propre n’oppose aucune résistance : elle est amorphe, plongée dans une hébétude sans bornes ! Paschic la tire derrière la maison, sous les yeux de Marié et Mécano, qui ont eu l’idée de faire le tour… Propre reprend peu à peu ses esprits, ce qui fait dire à Marié : « Bon sang, Propre, tu nous a fait une belle peur ! Mais qu’est-ce qui t’a pris d’aller dans cette maison ?
_ Ce qui m’a pris ? répond Propre. Mais nous sommes des lâches ! Voilà ce qui m’a pris ! Vous êtes des lâches !
_ Comment peux-tu nous parler comme ça ? s’insurge Mécano.
_ Laisse Mécano ! intervient Paschic. Elle a dépassé ses forces et elle est pleine de haine ! Il faut bien que quelqu’un paye l’addition !
_ Toi, le donneur de leçons, tu ferais bien d’ la fermer ! » jette Propre à Paschic.
Paschic sourit et embrasse Propre : « Si tu savais comme je t’aime Propre ! Tu es formidable !
_ Tu… tu trouves… ?
_ Bien sûr ! Allez, viens, on s’en va ! »
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La petite troupe repart, toujours en quête d’une sortie du Cube ! A un moment, Marié passe devant un Dom qui lui vomit dessus ! « Eh ! Mais ça va pas la tête ! s’écrie Marié.
_ Ben quoi tu m’ fais vomir ! répond le Dom, qui s’essuie la bouche. C’est pas ma faute !
_ Espèce de sale dégueulasse ! enchaîne Marié, qui veut se saisir du Dom.
_ Inutile, Marié ! fait Paschic, qui retient son ami. Tu es en train de rentrer dans son jeu ! S’il t’a vomi dessus, c’est parce que tu l’ignorais ! Et je te rappelle que l’équilibre psychique des Doms repose sur leur domination !
_ Mais, mais je ne peux pas laisser faire ça !
_ Non, mais plus tu veux répliquer et plus tu t’intéresses à lui, et c’est ce qu’il veut ! C’est ton indifférence qui a provoqué sa haine !
_ Alors qu’est-ce que je dois faire ?
_ Souris ! Tu as la connaissance de son esclavage, de sa petitesse ; alors que lui est dans le brouillard complet !
_ Tu veux vraiment que je souris !
_ Mais oui, prends de la hauteur ! Réjouis-toi de sa bassesse, car elle te donne raison ! sur les Doms et leur domination !
_ Un paletot que je n’ai même pas fini de payer ! »
Plus loin, Marié, toujours indigné, reprend : « Mais on ne peut quand même pas tout pardonner aux Doms !
_ Mais je ne les excuse même pas ! répond Paschic. Car ils ne cherchent même pas ! Leur malheur, c’est bien de leur faute ! Pourquoi n’essaient-ils pas de trouver Dieu ? Il n’y a pas d’autre bonheur ! Mais ils font pire que de ne pas chercher : par leur inertie et leur égoïsme, ils laissent croire que le ciel est vide et que la Lumière n’existe pas ! d’où nos maladies mentales entre autres !
_ Alors t’aurais dû m’autoriser à corriger ce malotru !
_ Mais regarde le Cube ! Vois les Doms s’écraser entre eux ! Considère leur ignorance infinie, leur aveuglement sans bornes ! Même si cette misère nous affecte, elle n’est pas moins digne de pitié ! Ils ont tous soif et s’abreuvent à des puits empoisonnés ! »
Comme pour confirmer les propos de Paschic, la troupe est soudain arrêtée par un étrange défilé ! Derrière de nombreux spectateurs passent des chars, puis des bottes géantes ! Elles ont toutes le même pas et chantent : « Nous sommes les bottes géantes !
Nous sommes les plus fortes !
Nous allons conquérir l’Univers !
Nous sommes les plus fortes !
Nous écraserons nos ennemis !
Eh ! C’est que le cosmos est vide !
Comme nos cœurs !
Et nous avons peur !
C’est pourquoi nous voulons la force !
Pour nous protéger !
Pour donner un sens à nos vies !
Nous sommes les bottes géantes et vides !
Comme nos cœurs !
Car nous avons peur !
Vive l’ordre et la force !
L’ennemi est invisible,
Mais nous le vaincrons !
Car nous sommes les plus fortes ! »
La petite troupe est plongée dans l’hébétude ! Qu’est-ce que c’est que cela ? Les Doms sont-ils devenus fous ? Ne sommes-nous pas tous frères, dans la même « galère » ? Le ciel brusquement s’assombrit… « Il va pleuvoir…, dit Marié.
_ Oui, des bombes, enchaîne Mécano.
_ Ne vous inquiétez pas ! fait Paschic. Il y a plus de force dans une goutte de rosée que dans toutes les bottes géantes ! »
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Pourquoi les Doms ne cherchent-ils pas la Lumière ? Essentiellement par peur ! Ils héritent des peurs des générations précédentes ! L’urgence d’assurer sa sécurité les pénètre au plus profond ! Ils courent carrément à « l’esclavage », pour avoir l’impression d’être libres, ce qui commence par gagner son pain bien sûr ! Mais ainsi rien d’étonnant à ce qu’ils ne soient pas heureux et que bientôt ils se révoltent contre le joug, qu’ils se sont imposé eux-mêmes !
Les crises suivent toute la même logique : on n’aime pas ce que l’on fait, on ne voit aucune amélioration et on attaque le gouvernement ! On garde même l’illusion que c’est lui la clé de note bonheur et que s’il change, on changera soi-même ! Et les gouvernements se succèdent et les crises aussi !
A-t-on fait un pas de côté, pour chercher la Lumière ? Non, car la peur revient de suite ! On parle de convictions, d’athéisme, de spiritualité sans Dieu, de philosophie, mais jamais de la peur ! Or, c’est elle qui nous dirige en premier et qui nous pousse à dominer ! Tant qu’on reste dans ce fonctionnement, il n’y a aucune évolution ! Pire, on finit par aller la guerre, qui justifie la domination qui tue et les totalitarismes !
Comment se débarrasser de sa peur ? Cela ne se fait pas du jour au lendemain ! Ce qui est au fond de nous et qui appartient à nos blessures ne va pas s’en aller comme ça ! C’est un apprentissage, un cheminement, que seule la foi au fond permet ! Celui qui se confie à la Lumière de plus en plus apprend à quitter sa peur et donc sa domination ! En fait, il devient un être humain, tandis que le Dom reste au stade animal ! Notre destinée est de nous élever spirituellement ! C’est ce qui achève notre individualité ! (« Celui qui aime plus sa mère ou son père que moi n’est pas digne de moi ! » Évangile.)
Rappelons que l’argent n’abolit pas la peur ! L’anxiété est quelque chose de très profond, de quasi incontrôlable, et même si nous avons la sécurité financière, nous sommes bientôt atteints par d’autres inquiétudes, notamment celle du temps qui passe, de la mort qui met un terme à nos vies, avec la maladie, etc. ! Se réjouir de la journée (« A chaque jour suffit sa peine ») est une « sacrée » performance ! C’est déjà un petit exploit, une victoire sur la peur ! La plupart des Doms en sont absolument incapables et n’expriment que le chaos de leurs soucis !
La nature, ou la « Chose », n’est pas seulement ce qu’on en croit, ce n’est pas seulement une source de nourritures ou d’énergies ! C’est bien plus que cela ! Car la nature témoigne, par sa beauté, de l’infini de Dieu et donc de sa force et de sa gratuité ! C’est la beauté qui peut nous rassurer, aussi fragile et subjective puisse-t-elle paraître ! Bien sûr, nous sommes aussi les représentants de cette beauté et en particulier les enfants !
Mais tant que la beauté nous semble secondaire, nous passons à côté du divin et nous gardons nos peurs, ce qui nous conduit à détruire la planète ! La nature est aussi un temple, où tout le génie de Dieu s’exprime ! C’est un enchantement sans limites pour celui qui sait voir ! C’est encore une rencontre, un apaisement, une réflexion, un cheminement ! Malheureusement, la domination, fouettée par la peur, va très vite et nous massacrons la nature, notre planche de salut !
Cependant, elle est toujours là, pour le disciple, l’enfant, le chercheur humble ! Comment croire si on ne confie pas ? Comment aimer si on méprise ? De toute façon, celui qui veut la foi devra tout porter ! Il devra subir toutes les peurs des Doms, toute leur haine, leur folie, leur désespoir, mais encore leurs mensonges, leur hypocrisie, leur athéisme, leurs moqueries, leur soit-disant lucidité ! Il ne peut en être autrement, car on ne peut pas croire vraiment, si on vit sous une cloche de verre, dans un monde qu’on voudrait à son image !
Malheur à ceux qui utilisent la religion, pour défendre leur foi, leur monde, avec leurs règles et leurs dogmes ! Ceux-là ne croient pas vraiment ! Ils restent des Doms, avec leur logique : peur et domination ! Ils ne connaissent de Dieu que le nom, qu’ils ont au bout des lèvres, mais nullement dans le cœur !
Toute haine, toute colère, toute envie sont bannies de l’esprit confiant ! Celui-ci est surpris, par la simplicité et l’infini de Dieu ! C’est ineffable ! C’est une source d’espoir et de tranquillité inégalée ! C’est une merveille là, au bord du chemin, là où tout le monde passe en bavassant ! Celui qui voit cela est surpris, car Dieu est aussi simple que grand !
C’est aussi une joie sans bornes, car c’est être aimé comme on ne peut même pas l’imaginer ! C’est une force dont tous les braillards de la planète n’ont absolument aucune idée ! C’est une source de paix intarissable ! Mais c’est encore une promesse, celle de voir Dieu !